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  VIE ET OEUVRES DU PROPHETE SIMON KIBANGU 24/11/2024 03 03 39 (UTC)
   
 

VIE ET OEUVRES DE PAPA SIMON KIMBANGU

L'histoire du Congo RDC et du Kimbanguisme à proprement parler, est marquée par la colonisation du pays par les Belges. A partir de 1885, le Congo « propriété personnelle » du roi Léopold II, vie son aire la plus sombre. La population est constamment brutalisée et contrainte à exploiter ces propres richesses au profit des colons. Le gouvernement ainsi que l'administration est régenté par l'autorité belge. C'est à cette époque que naquit Simon KIMBANGU. Il vu le jour le 12 septembre 1887 à Nkamba, région montagneuse, située au sud-ouest du Congo.

Il perdit sa mère quelques mois après sa naissance et fut confié à sa tante maternelle. Celle-ci l'élèvera comme son fils, lui donnant l'amour qu'un enfant pourrait attendre d'une mère. 


Simon KIMBANGU reçu une éducation religieuse chez les baptistes et passait ses journées à lire la Bible et devint très vite catéchiste.


VIE ET OEUVRES DE PAPA SIMON KIMBANGU

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L'histoire du Congo RDC et du Kimbanguisme à proprement parler, est marquée par la colonisation du pays par les Belges. A partir de 1885, le Congo « propriété personnelle » du roi Léopold II, vie son aire la plus sombre. La population est constamment brutalisée et contrainte à exploiter ces propres richesses au profit des colons. Le gouvernement ainsi que l'administration est régenté par l'autorité belge. C'est à cette époque que naquit Simon KIMBANGU. Il vu le jour le 12 septembre 1887 à Nkamba, région montagneuse, située au sud-ouest du Congo.

Il perdit sa mère quelques mois après sa naissance et fut confié à sa tante maternelle. Celle-ci l'élèvera comme son fils, lui donnant l'amour qu'un enfant pourrait attendre d'une mère. 


Simon KIMBANGU reçu une éducation religieuse chez les baptistes et passait ses journées à lire la Bible et devint très vite catéchiste.

A l'âge de 26 ans, il épousa Marie Muilu avec qui il eut trois enfants :
Charles Daniel Kisolokele Lukelo, Paul Salomon Dialungana Kiangani et Joseph Diangienda Kuntima. 

C'est en 1918, que Jésus-Christ fut son premier appel à Simon KIMBANGU. Comme Moïse et d'autres apôtres avant lui, Simon KIMBANGU avait le privilège de voir et de converser avec le Christ. 
Lors d'un entretien, Jésus-Christ lui dit qu'il devait commencer sa mission d'évangélisation et de guérison des malades. Dans un premier temps, celui-ci pris peur et s'enfuit loin de son village laissantderrière lui, femme et enfants.

Seulement, les avertissements du Christ devinrent de plus en plus pressants et menaçants. Le Christ lui adressa un ultimatum, lui promettant la mort s'il refusait d'obtempérer. Simon KIMBANGU revint alors à Nkamba, où il avait laissé sa famille et commença sa mission le 6 avril 1921. 

Sa première œuvre fut de guérir une jeune femme à l'agonie nommée Nkiantondo. Simon KIMBANGU lui imposa les mains et lui pria de se lever au nom de Jésus de Nazareth. Celle-ci fut immédiatement guéri et se leva.
Nkiantondo ne crut pas à ce miracle et aussitôt rétabli, se mit à injurier son guérisseur. Simon KIMBANGU affecté par cet incident, confia ses regrets au Christ et lui demanda conseil.
« Tu dois souffrir comme j'ai moi-même souffert ainsi que ceux qui ont marché sur mes voies, mais tu vaincras car je serais avec toi », lui dit Jésus-Christ.
C'est à partir de ce fait que le nom de Simon KIMBANGU commença à résonner partout au Congo. 

Nkamba, autrefois village paisible, accueillit du jour au lendemain des dizaines de milliers de personnes. Les uns souhaitaient la guérison d'un malade ou une résurrection, les autres souhaitaient entendre la bonne parole et rencontrer celui que tous voyaient déjà comme étant l'envoyé de Jésus-Christ sur la terre. Dans ses prédications Simon KIMBANGU conseillait sans cesse la lecture des dix commandements. Il prêchait également de bannir l'adultère, l'alcool, le fétichisme et d'avoir l'amour du prochain. 

Ses œuvres furent multiples : Il fit marcher les paralytiques, redonna la parole aux muets, fit entendre les sourds, voir les aveugles... Impressionnée par ces actes, la foule accourait de plus belle à Nkamba. 

Face à la grande charge de travail, Simon KIMBANGU décida, avec l'accord du Christ, de prendre douze apôtres qui reçurent des pouvoirs divins. 

A partir de mai 1921, les catholiques et les protestants aidés par la presse coloniale belge, s'efforcèrent à alarmer les pouvoirs belges sur l'influence néfaste du Mouvement kimbanguiste. 

L'église catholique alerta les autorités belges de la puissance de Simon KIMBANGU, l'accusant d'inciter la population à la grève et de mener une campagne contre les blancs. Beaucoup d'hommes désertèrent effectivement les usines pour Nkamba, rencontrer celui dont tout le monde parlait. Même les malades quittèrent les hôpitaux pour se rendre dans le célèbre village. Tous voulaient approcher, voir, toucher ce dernier qui, de plus est, était un homme noir. 

Malgré les avertissements incessants de l'église catholique et protestante qui voyaient leur église se vider de jour en jour, le gouvernement belge resta longtemps inactif. Plusieurs missionnaires se rendirent à Nkamba vérifier ces accusations. Aucun ne reconnut le pouvoir de Simon KIMBANGU. Pendant ce temps, par ces miracles, l'envoyé du Christ attirait de plus en plus de personnes venues de contrée lointaine d'Angola, du Congo français, et de Centre Afrique. 

Le 1er juin 1921, le gouvernement décida de mettre fin à cette situation. Commença alors « la chasse aux kimbanguistes. » Beaucoup furent arrêtés et emprisonnés, d'autres furent fouettés et humiliés publiquement pour servir d'exemple. Un administrateur au nom de Morel, se rendit à Nkamba accompagné des soldats afin d'arrêter Papa Simon KIMBANGU. Ils réussirent à arrêter trois apôtres de Simon KIMBANGU mais pas ce dernier. 

En effet, la mission de Simon KIMBANGU sur terre était loin d'être achevée. Son arrestation aurait été à l'encontre des tâches qui lui restaient à accomplir. Face à Morel et sa garde, Simon KIMBANGU disparut les laissant au dépourvu. Fou de rage, l'administrateur et ses soldats saccagèrent et pillèrent le village. Durant plusieurs mois Simon KIMBANGU fut activement recherché, mais sans succès. 

Pendant ce temps, Simon KIMBANGU sillonnait les villages congolais prêchant la bonne parole et continuant à accomplir des miracles. 

Le 10 septembre 1921, de son plein gré, il décida de se rendre aux autorités belges. Au préalable, lors d'un culte matinal à Mbanza Nsanda, il adressa un dernier message aux nombreux fidèles présents. Dans son célèbre discours, Simon KIMBANGU prédit de nombreuses prophéties mais celui qui marqua les mémoires fut l'annonce future de l'indépendance du peuple Congolais. Il pria les fidèles à poursuivre la lecture de la Bible et d'adopter un comportement exemplaire. 

Il se rendit ensuite de village en village terminer le travail que Jésus-Christ lui avait confié avec son bâton au pouvoir divin, qui l'aida à achever sa mission. 

Il se rendit enfin à Nkamba où il fut ses adieux à la population, sachant que ses heures de liberté étaient désormais comptées. La capture tant attendue par les autorités belges de Simon Kimbangu eu lieu le 12 septembre 1921. 

Il fut arrêté avec ses apôtres. Deux d'entre eux manquaient à l'appel et furent capturé quelques jours après, avec Maman Marie Muilu et ses trois enfants. 

Le procès de Simon KIMBANGU débuta le 18 septembre de la même année.
Simon KIMBANGU fut condamné à la peine de mort et à ses collaborateurs à des travaux forcés à vie. Marie Muilu et ses enfants furent relâchés par la suite. 

Alors que tous les antikimbanguistes jubilaient à l'idée de voir l'Envoyé du Christ exécuté, la justice rejugea son procès sous l'ordre du roi des Belges et le condamna à la prison à vie. Il fut envoyé dans une géode à Elisabethville (aujourd'hui renommé Lubumbashi), où il passa les trente dernières années de sa vie. 

Ces longues années de prison ne furent qu'humiliation.

Papa Simon KIMBANGU dormait dans une cellule de 1,20 m de long sur 0,80 de large, soit la dimension d'une armoire moyenne. Ces années de détentions ont également fait de lui le prisonnier le plus vieux du monde. 

Il mourût le 12 octobre 1951. Après sa mort (et pendant son incarcération) la répression des kimbanguistes fut sans merci. 

Pourquoi Simon Kimbangu fut-il arrêté ? Quel a été son crime ?

Simon KIMBANGU enseignait la Bible et tirait toutes ses prédications du livre sacré. Il prêchait constamment aux fidèles kimbanguistes de bien se conduire en famille et dans la société. Il n'attisa aucune haine contre les Belges. Au contraire, il prônait l'amour du prochain et cela toute race confondue. 

La seule chose qu'il prédit et qui nuit aux colons, fut l'annonce de l'indépendance du peuple congolais et l'émancipation future de la race noire. La colonisation n'a servit à aucun peuple. 

L'Histoire nous l'a démontré. 

Simon KIMBANGU est mort en martyr mais sa sagesse et son enseignement retentissent encore dans le cœur de ceux qui l'ont connu et dans celui de tous les kimbanguistes encore vivant.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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