Erik Kennes, CEDAF - AFRIKA INSTITUUT / AFRICA MUSEUM CLUB.WACO, 28/04/2000
I) LA JUDAISATION DES TUTSIS: IDENTITÉ OU STRATÉGIE DE CONQUÊTE.
Une analyse élaborée par notre rédacteur en chef.
Bruxelles (BELGIQUE) le 18 avril mars, 2000 (GLAC) Depuis un certain temps, une nouvelle identification sociale est née chez les tutsi du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda. La réclamation d'une l'identité juive, les tutsi hébreux' (Israéliens, peuple de Dieu, peuple saint etc.) fait certainement son bonhomme de chemin et de façon non hasardeuse. Elle coïnciderait avec les causes et engins des guerres qui bouleversent la région de grands-lacs africains. Au regard simpliste, cette idée renvoie a la méfiance.
A l'observation minutieuse, elle suscite une série de questions fondamentales aux malheurs de l'Afrique centrale. A la lumière des révélations récentes du journal canadien 'National Post', sur les vrais déclencheurs du génocide rwandais, qui pourtant ont été couverts pendant plus de deux ans par l'ONU, la conspiration internationale de Kagame dans la guerre en Afrique centrale ne fait plus de doute. Pour les présidents rwandais, burundals et ougandais, tous les moyens sont bons pour conquérir le cœur de l'Afrique. Le processus de la judaïsation des tutsis par rapport aux guerres qui secouent la région des grands-lacs africains en est une.
Presque deux ans après le renversement de la dictature de Mobutu au Congo, quatre ans après l'assassinat de Melchior Ndadaye au Burundi, quatre ans après l'assassinat du président Juvenal HABYARIMANA, comme au hasard, "Jerusalem Post" dans son édition du 23 novembre 1998 déclarait officiellement pour la première fois ce qui circulait en rumeur depuis un certain temps: " Nous lançons un appel a Israël et a la Communauté Internationale pour condamner et prendre des actions contre toute violence anti-israélite perpétrée par les non-israeliens a travers l'Afrique, y compris plus de 500 000 Tutsi- Hébreux Israéliens au Rwanda". Cette révélation allait donner un autre aspect certainement moins apparent mais très important a la crise qui secoue l'Afrique centrale et en particulier le Congo.
Mardi 11 mai 1999, le journal canadien National Post publiait a la page 17, un grand article article sur les Lemba, un autre peuple noir, qui allègue certifier après analyses que selon les gênes sanguins qui déterminent l'hérédité, les Lemba seraient des juifs noirs descendants de Aron.
L'article cite David B. Goldstein, un juif, généticien a Oxford (Angleterre) : 'Le problème est qu'il y a eu des mixages avec les populations ôtes, ce qui a obscurci leur ascendance'. Cette façon de définir les termes 'mixage' et population ôte' a une connotation raciste. Car pour lui, certains ancêtres sont des vrais ancêtres et d'autres ne le sont pas.
II) UNE CONFERENCE DANS LA CONFIDENTIALITE
Dimanche 10 octobre 1999, une réunion est annoncée a Bruxelles dans la plus grande discrétion: c'est la conférence de Havila. Le lieu aménage pour la conférence est le prestigieux Centre de Séminaires de l'Hôtel «Mercure» situe en 'bordure du cadre exquis du Parc de Lauzelle, dans le Brabant Wallon belge' . Pour bien et rapidement situer le lecteur, mentionnons que 'Havila' est le mot attribue a la région des grands-lacs par ce mouvement de la judaïsation des tutsis. La conférence 'inaugurale des activités académiques de l'Institut de Havila' s'annonce par la judaïsation de tous les tutsi: 'Sous le signe des armoiries hébraïques de Havila: l'Etoile de David, caractéristique des États modernes d'Israël et du Burundi; les Tambours de Salomon dont les Souverains shebatiques de Havila sont les gardiens, autour des Sources les plus méridionales du Fleuve sacre des Pharaons (le Pishon biblique ou Nil); un fragment des Hassarad Hadivarim (les Dix commandements de Moise) qui sont la marque de l'Alliance mosaïque et la figuration de la «mémoire perdue» des peuples hébraïques de Havila'
III) L'INSTITUT DE HAVILA
Un 'Institut des GRANDS-LACS' existe depuis un certain temps et regroupe dans la plus grande discrétion les grands intellectuels tutsis a travers le monde. Dans les milieux tutsis, il s'appelle 'Institut de Havila' et 'rassemble pas moins de sept centres de Recherche, d'Intervention et de Rayonnement, implantés sur presque tous les continents'. Ces centres ont l'objectif commun de restituer et de faire revivre la «mémoire perdue» des douze codes hébraïques qui ont caractérisé, depuis des millénaires, la civilisation des peuples kushitiques de l'Abyssinie Méridionale (Rwanda, Burundi, Buha, Ankole, Buhavu, etc.) et gardiens des Mines du Roi Salomon'.
Chacun de sept centre de l'institut de Havila a sa mission. Selon l'importance de sept centre de l'institut de Havila, mentionnons:
1) Le Centre «GEDEON»: 'observatoire de la situation sécuritaire et stratégique des peuples shébatiques de Havila c Il fait régulièrement rapport a l'Institut afin que les membres de Havila s'habituent a avoir les pieds sur terre c d'avoir l'œil rive sur les contradictions de l'histoire présente, faites de crises transitionnelles, d'affrontements armes c'
2) «Le Centre «ROI SALOMON», s'occupe de l'Analyse économique et financière dans Havila. 'Comme par hasard, devons-nous rappeler des expressions véhiculées par les promoteurs de cette conquête en Afrique centrale: "Mines du roi Salomon" (le Kivu), les 'Pipelines du Roi Salomon' (projet en cours avec le gouvernement Kabila pour offrir l'eau du Fleuve Congo a Israël) . En essence, comme pour le cas du nom "Mulenge" dans la guerre actuelle qui a commence au Kivu, la mission que se donne 'le Centre Roi Salomon' de l'Institut Havila, soulève la curiosité de savoir ce qui restera aux Congolais en tant que peuple.
3) Centre «HAKIM» rassemble des spécialistes en Médecine, en sciences naturelles, en Écologie, charges d'étudier les conditions Ecosystemiques dans lesquelles ont émerge les civilisations anciennes de Havila, le mode de vie et d'alimentation des peuples de Havila, qui en ont fait dans le temps des peuples de centenaires, comme les caucasiens.
4) Le Centre «MULENGE» a la mission de maîtriser ce qu'on appelle les Nouvelles Technologies de Communication; il doit rassembler la documentation, les pièces d'archives, relatives a Havila, mais aussi publier, dans les Annales de Havila des dossiers documentaires sur toute question jugée cruciale par la direction de l'Institut. Le Centre d'«ISHMGO», qui appuie <MULENGE>, s'occupe notamment des questions logistiques ; il est charge entre autres de collecter des pièces de Musée caractéristiques des peuples anciens de Havila, d'organiser des manifestations culturelles et folkloriques spécifiques aux civilisations de Havila, de faire fonctionner la «Fabrique d'Ishango» au sein de laquelle des artisans spécialises reconstituent l'art et l'artisanat salomonique de Havila
5) Le Centre «TECHOUVHAH» s'occupe de la connexion mémorielle des peuples shébatiques du Nil Blanc : Havila (GRANDS-LACS) et du Nil Bleu : Guihon (Éthiopie, Somalie, Érythrée, Ogaden, Ghana, Nigeria), etc.
6) Le Centre «SACEGA»: Souvenir de l'institution du bâton de justice et de gouvernement dans Havila. En Kirundi ce bâton "Intahe" rappelle "la déconnection physique et mémorielle des peuples de Havila par rapport a la mémoire de l'antique Israël, dont ils gardent néanmoins les codes salomoniques et mosaïques, coules dans des traditions multimillénaires, jusqu'ici épargnées de toute tentative de décodage systématique" .
7) Le Centre «BILKIS-REINE DE SABA» qui avait organise cette conférence, est charge de l'Analyse et de l'Intervention politique et diplomatique pour les questions relatives au destin des peuples de Havila;
Pour les tutsis, la prophétie a ses caractéristiques: pas le retour historique vers Israël 'mais le retour vers l' Israël prophétique c que figure la «Techouvha», c l'espérance de la réunification des "Tribus perdues d'Israël " qui est l'espérance mystique centrale du peuple d'Israël, disperse aux quatre coins de la terre, depuis la destruction du premier Temple et la déportation a Babylone (-586) qui marque la dispersion dans les Nations'.
Les sources de GRANDS-LACS Confidentiel indiquent que les grands intellectuels tutsis ont célèbre le 'troisième millénaire', par 'la réunification physique des tribus perdues de Havila, de Guihon et du Fouta Djalon' . Une 'gigantesque festival' était tenue pendant 10 jours (du dimanche 24 octobre au mardi 2 novembre 1999) a AGULERI dans l'Igboland (au Nigeria). Période conforme à la fête juive de la sortie de l'esclavage d'Égypte.
IV) LES ORGANISATEURS
Retenons quelques noms: l'-African Hebrew Organisation' , la 'King Solomon Sephardic Federation (KSSF) ' et la diaspora juive rassemblée dans le 'Groupe industriel RIVKIN TECHNOLOGY'
V) LA BIBLE, LES MYTHES ET LES FAUSSES PROPHETIES
Vendredi le 18 septembre 1998 dans un article 'L'or du Kivu, engin cache du conflit en RDC', Agence France Presse écrivait: 'Une légende vivace dans l'est congolais situe les mines d'or du roi Salomon dans cette zone' (Kivu), territoire qui alors était et qui reste encore sous le contrôle jaloux de Paul Kagame, le président rwandais de facto. Aujourd'hui comme alors, le pillage de l'or du Kivu battait son plein.
Une autre version veut que ceux qui appuient les tutsis dans la guerre de conquête au Congo-expliquent l'invasion actuelle au Congo par la bible. A la conférence de Havila, quelques versets bibliques sont lus: le livre d'Exode 4, 17; 17, 5; 3,10; 3, 16-20 et 17, 5-7.
Selon eux, 'la guerre actuelle de conquête tutsie dans la région de grands-lacs, 'HAVILA', et surtout au Congo est 'un fait prophétique, une volonté de Dieu d'Israël '. Et pour preuve disent-ils le livre biblique d'Esaie, chapitre 18, verset 1-2 est leur appui. Ici on parle des 'peuples de grande tailles' (les tutsis) qui hériteraient le pays situe entre deux fleuves au sud de l'Éthiopie (le Congo) . Cette région serait donc l'actuelle région des grands-lacs africains ou simplement en termes tutsis- hébreux: 'la terre sacrée de havila', 'la mémoire perdue de douze codes hebraïques des peuples kushites de l'Abyssinie Méridionale (Rwanda, Burundi, Buha, Ankole, Buhavu, etc.)'
VI) UN NOM NOUVEAU, L'EMPIRE HIMA-TUTSI
Selon un document confidentiel parvenue a GRANDS-LACS Confidentiel (Glac), les ambitions d'un empire hima sont plus reelles que nos lecteurs ne peuvent s'imaginer. La région de grands-lacs a une nouvelle appellation:
'HAVILA', 'la terre sacree de Havila' ou 'la memoire perdue de douze codes hebraiques des peuples kushites de l'Abyssinie Meridionale (Rwanda, Burundi, Buha, Ankole, Buhavu, etc.) Geographiquement, partant de cette derniere citation, la terre sacree de Havila se dessine comme suit; - Rwanda: l'actuel Rwanda, pays de mille collines avec capitale Kigali, - Burundi: capitale Bujumbura, - Buha: du nom Baha ou Muha (au singulier); peuple de la Tanzanieoccidentale . Par extension, Buha designe la Tanzanie. - Ankole: region de l'ouganda occidental habite majoritairement par les Banyankole, tribu a laquelle le President Museveni s'identifie par trichement. - Buhavu: Region habitee par les Bahavu c'est-a-dire l'actuelle region du Kivu de la Republique democratique du Congo. Le nom du chef-lieu du Sud-Kivu, 'Bukavu' serait une deformation du mot Buhavu.
L'Empire des 'tutsis-hebreux' , 'la terre sacree de Havila' (la region des grands-Lacs africains) englobera donc les pays suivants: Rwanda, Burundi, Buha (Tanzanie), Ankole (Uganda), Buhavu (Kivu, province orientale du Congo), etc.
VII) LES TENORS DE LA CONFERENCE
Que le lecteur se démystifie de la légèreté de cet empire hima-tutsi. Pour fait, les maîtres a penser de cet empire sont des personnes hautement instruites qui ont tisse des relations avec certains groupes juifs et plusieurs partenaire occidentaux qui leur permettront de réaliser leur projet au prix des richesses abondantes dont regorgent ces États.
A titre d'exemple, nos sources indiquent que depuis la prise de Kindu en RD Congo, en octobre 1999, Paul Kagame a exporte au Rwanda "950 tonnes de cassitérite traitée en laboratoires, 280 tonnes de colombo-tantalite (pillées a la SOMINKI), 11000 tonnes de mais, 4500 fûts d'huile de palme; de quoi se nourrir suffisamment, consolider les alliances et acheter des nouvelles armes pour massacrer les Congolais".
Parmi les grands ténors de l'Institut de Havila citons entre autre:
1. Jean BWEJERI: " Professeur, universitaire de haut vol, connu dans le monde de l'enseignement et de la recherche depuis une • quinzaine d'années. Forme a l'École de la Nouvelle Linguistique qui a revêtu les formes de la Pragmatique linguistique, de l'Analyse du Discours et de la Nouvelle Communication, il consacre actuellement le maximum de son temps et de ses compétences a la recherche post-universitaire orientée vers la trans-disciplinarit e en sciences humaines, ratissant d'une traite les champs de la critique littéraire et textuelle, de la Nouvelle Linguistique, de l'Analyse du Discours, de l'Histoire ancienne et moderne, de l'Anthropologie africaine, de l'Analyse sociologique et politique, de l'épistémologie contemporaine des sciences sociales, des études bibliques, de la philosophie générale et africaine.
2. Maître Matthias NIYONZIMA: " Avocat au Barreau de Bruxelles. Docteur en Droit de la KUL et Lauréat de la prestigieuse Académie de Droit International de La Haye, ce brillant avocat enseigne actuellement a l'Université de Nantes. Il est spécialiste des questions relatives au Droit Africain Compare, au Droit des Affaires et au Droit du Commerce International.
3. Capitaine CIRAMUNDA Richard-Delvaux : Coordonnateur du Centre GÉDÉON pour la Stratégie et la Défense dans Havila. " Ce jeune officier est spécialiste en Criminologie et en Études de stratégie militaire. Il a obtenu ses diplômes universitaires et militaires a l'École Royale Militaire de Bruxelles et a choisi de mettre ses capacités d'analyse et d'engagement a la disposition de l'Institut de Havila, qui a urgemment besoin de comprendre et de faire comprendre au monde International ce qui se passe sur le terrain, en termes de stratégies géopolitiques et d'opérations militaires.
4. Monsieur Gaspard KIROMBO : Coordonnateur du <Centre MULENGE>- " Lauréat de la Faculté des Sciences Politiques et Sociales de l'UCL, et diplôme des Sciences Religieuses de la même Université, Monsieur KIROMBO avait accepte d'être Modérateur de cette Conférence inaugurale
5. Le même document confidentiel, mentionne aussi 'la diaspora juive rassemblée dans le Groupe industriel RIVKIN TECHNOLOGY '
D'autres sources nous indiquent que parmi les conseillers stratégiques pour l'implémentation de l'empire Havila, on retrouve des personnalises comme Kimenyi Alexandre (Professeur, americain d'origine tutsi-rwandaise) , Deogratias Bugera (ancien réfugié rwandais au Congo passe pour un munyamulenge) , Bizimana Karahamuheto (cousin de Kagame, originaire du Rwanda, un autre munyamulenge, Jerome Gapangwa Nteziryayo (Eveque d'Uvira, Docteur en Histoire Ecclesiastique) et quelques hommes d'affaires tutsis.
VIII) LES FAITS DE LA GUERRE
Le prestigieux journal tanzanien 'Daily Mail', dans son édition du 14 janvier 1999 sous le titre de 'George Bush, Museveni own shares in Congo mines' publiait un article dans lequel il pointait du doigt un ancien général de l'armée israélienne David Agmon comme l'un des hommes qui pillent les minerais congolais dans le territoire congolais occupe par le Rwanda.
Les sources fiables ont indique a GRANDS-LACS Confidentiel que les armes qui ruinent le Congo viennent de la Roumanie, des États-Unis et d' Israël. Elles sont envoie au Rwanda et a l'Ouganda sous prétexte de coopération bilatérale militaire' avant d'être acheminées au Congo par le Rwanda ou l'Ouganda. Les mêmes sources indiquent que certains dignitaires du gouvernement israélien fournissent a Museveni et Kagame. Panafrican News Agency (PANA) dans un article date du 27 janvier 2000 venait encore renforcer ce qui était alors repris comme légende par AFP. Annonçant un projet consistant a drainer l'eau du fleuve Congo pour l'offrir gratuitement aux Israéliens, PANA révèle que le projet prendrait le même nom juif qui véhiculait les mythes des minerais au Kivu. Le projet de l'eau du fleuve Congo s'appellerai : 'les pipelines de Salomon'.
Ce projet ambitieux mettant ensemble certains congolais de la diaspora et des hommes d'affaires américains est une affaire qui ne convainc que les initiateurs. A la lumière des origines de la guerre actuelle au Congo et les conséquences sur sa population, est-il inapproprié que quelques ministres du gouvernement en guerre, décident sans consulter la population, d'une question aussi capitale et importante que l'eau du fleuve Congo, question qui implique toute la vie d'une nation pendant plusieurs générations à venir
En toute bonne foi, le Congo n'a pas vraiment de spécialistes environnementaux. et hydrologues qui peuvent démontrer hors de tout doute que le projet 'Solomon Pipeline' n'aura pas d'impact sur le Congo dans les générations futures. Par contre, ceux qui en profiteront n'auront pas de peine a faire avaler aux Congolais qu'il n'y aura aucun danger ou impact environnemental. Dans les pays organises, une question comme celle de 'Salomon Pipeline' aurait nécessite un referendum pour recueillir l'opinion populaire.
Au bureau de Westrac (la compagnie du projet 'Salomon Pipeline'), on se contente d'expliquer cela avec une extrême légère simplicisante: 'C'est !'eau qui va ramener la paix' au Congo (car Salomon signifierait paix).
C'est un projet qui va transformer le Congo, moins que ne l'ont fait ses fils et filles pendant 40 ans passes; avec la constructions des 'églises, mosquées, hôpitaux, stationnements, parcs, logement, centres commerciaux et des écoles'.
IX) CONNECTION AUX MEDIAS BELGES
Au lendemain de la conférence de Havila, les connections tutsies belges font diffuser par 'coïncidence historique' a la chaîne culturelle francophone «Club RTL» le célèbre long métrage d'Andrew COMPTON et Bennett MARTON consacre aux Batutsi de Havila, sous le titre évocateur : « Les Mines du Roi Salomon ». Avec Havila 'tout n'est pas fini', ' quelque chose de nouveau commence', un réseau qui tisse des connivences avec les Américains, les Juifs, les Belges etc. pour disloquer le Congo et mieux dominer la région de grands-lacs africains. Le président Kabila avait tout compris quand il avertissait d'avance les Congolais que la guerre va 'trop durer'.
Erik Kennes, CEDAF - Afrika Instituut Africa Museum
Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.
(A SUIVRE)
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JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ
Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".
Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.
Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.
Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.
Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.
De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?
A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...
Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�