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  CHARTE AFRICAINE DE LA JEUNESSE 24/11/2024 00 12 44 (UTC)
   
 

LA CHARTE AFRICAINE DE LA JEUNESSE

La Charte Africaine de la Jeunesse est un cadre politique et juridique destiné à formuler  la stratégie et l'orientation pour l’émancipation des jeunes et pour des activités de développement en faveur de la jeunesse au niveau continental, régional et national en Afrique. La Charte rejoint ainsi les efforts de la Commission de l'Union Africaine, visant à ouvrir largement la voie pour la participation effective des jeunes au processus de développement. Le Charte a tiré sa stratégie tout d’abord du Plan stratégique de la CUA (2004-2007), qui visait à transformer ses propres institutions et à renforcer ses relations de travail avec tous les secteurs de la communauté.   De plus, la stratégie de la  Décennie africaine de la jeunesse (2009-2018) s’inspire des dispositions de la Charte.

La Charte prédéfinit comme « jeune » toute personne âgée entre 15 et 35 ans. Cela résout les débats sans fin sur la définition de la jeunesse dans le contexte africain, tout en considérant les réalités du développement en Afrique. La Charte prend en compte certains dispositifs et acquis de déclarations et de chartes antérieures, en particulier le Plan d'Action, la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l'Enfant, le Cadre stratégique pour la Jeunesse du NEPAD, le Programme d'Action Mondial pour la Jeunesse et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

La Charte Africaine de la Jeunesse a mis à jour l’état de la jeunesse africaine, grâce à une recherche qui a connu plusieurs stades de développement et qui avait été commandée par la Commission de l’Union Africaine. Une première rencontre des jeunes avec les experts a eu lieu en janvier 2006, afin de discuter du premier projet du document et de proposer diverses recommandations et amendements quant à son contenu. Après les discussions liminaires, le projet de charte a été envoyé aux États membres pour permettre des consultations nationales avec les organisations et les leaders des jeunes. Du 22 au 28 mai, les organisations de jeunes, les experts et les ministres se sont réunis au siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba pour discuter de la version finale de la Charte, afin d'y apporter des derniers amendements et permettre son adoption officielle. La Charte a finalement été approuvée par les chefs de gouvernement lors de leur réunion à Banjul en juillet 2006.

Les questions clefs concernant les jeunes occupent dans la Charte la place qui leur revient. Il s’agit des thèmes suivants :

·         emploi des jeunes

·         moyens de subsistance durables

·         éducation / enseignement

·         développement de compétences

·         santé

·         participation des jeunes

·         politique nationale pour les jeunes

·         paix et sécurité

·         application de la loi

·         jeunes de la diaspora

·         jeunes frappés de handicaps

Elle appelle les États membres à assurer la liberté de mouvement, d'expression, de la vie privée et de la propriété.

La Charte énonce un certain nombre de responsabilités pour la Commission de l'Union Africaine (CUA) et la jeunesse. Conformément aux dispositions de la Charte, la CUA s’engage à :

·         Coopérer avec les organisations gouvernementales, non-gouvernementales et les partenaires au développement, afin d’identifier les meilleures pratiques pour la formulation et la mise en œuvre des politiques pour les jeunes;

·         Encourager l’adaptation de ces principes et expériences dans les États participants ;

·         Inviter les États participants à appeler les représentants des jeunes dans le cadre de leurs délégations à participer aux sessions ordinaires de l'Union Africaine ainsi qu’à d'autres réunions pertinentes des organes politiques, afin d’élargir les voies de communication et de promouvoir les débats sur les questions liées aux jeunes.

Les jeunes sont supposés contribuer au développement économique de leur pays et du continent en s’investissant pleinement avec leurs capacités physiques et intellectuelles. La Charte Africaine de la jeunesse est une opportunité unique pour unifier le mouvement des jeunes en Afrique, afin de parler le même langage et d’avancer dans la même direction en matière de programmation stratégique.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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