SITE PRIVE DE Christ MASOMO "Ya Papa Chef"  
 
  Post 2015 24/11/2024 00 12 53 (UTC)
   
 
L’Accord de Paris sur le volontariat pour le développement durable Des représentants de groupes de voluntaires et d'organisations du monde entier qui travaillent par l'entremise de volontaires se sont réunis à Paris du 27 au 30 octobre 2013 pour la rencontre annuelle du Forum International du Volontariat pour le Développement. Étant donné que notre monde a besoin de mécanismes novateurs et d'espaces dynamiques favorisant les contacts entre les secteurs public et privé et les citoyens, nous désirons que l'importance du volontariat soit reconnue comme l'un des principaux mouvements qui appuient la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement et d'une série d'Objectifs de développement durable pour l'après-2015. Par conséquent :  Nous réitérons l'importance du volontariat qui offre aux gens la possibilité de participer à l'élaboration, à la mise en oeuvre et à la supervision d'un programme de développement vraiment riche et durable pour l'avenir, caractérisé par une croissance inclusive, les droits de la personne, une bonne gouvernance, l'égalité homme-femme, la paix, le bien-être, la responsabilité environnementale et la lutte contre toutes les formes d'inégalité sociale.  Nous réitérons l'importance d'un engagement authentique de tous les groupes sociaux pour la mise en oeuvre efficace des objectifs, politiques et mécanismes de développement durable et sommes en faveur d'une plus grande diversité d'acteurs non étatiques qui désirent participer avec les États membres à la définition du nouveau programme.  Nous appuyons trois résolutions importantes de l'Organisation des Nations Unies (ONU), représentant les différents volets de discussions portant sur un cadre post-OMD/ODD où l'on soulignait récemment l'importance des «groupes de voluntaires»: le Rapport final de la Conférence de Rio +20, la résolution créant le Forum politique de haut niveau, ainsi que le Rapport du Secrétaire général préparé pour l'événement spécial sur les OMD de septembre 2013 .  Le paragraphe 98 du Rapport du SG, en particulier, a retenu notre attention « Une vie de dignité pour tous : Accélérer les progrès dans la réalisation des OMD et dans la définition du programme de développement des Nations Unies pour l'après-2015. » où l'on mentionne que les modifications proposées dans le programme de développement pour l'après-2015 devraient obtenir l'appui de partenariats multilatéraux, y compris de groupes de bénévoles (Rapport du SG A/68/202), et le paragraphe 16 de la Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU A/RES/67/290 où l'on souligne le rôle des « groupes de bénévoles » et d'autres intervenants qui consiste à assurer l'efficacité des mécanismes de coordination d'une participation au forum politique de haut niveau, afin de transmettre leur expertise aux États-membres.  Nous sommes heureux qu'un certain nombre de documents officiels importants portant sur les discussions sur l'après-2015 insistent sur la pertinence du volontariat dans le débat sur les questions de fond, soulignant qu'il entraînera de meilleurs résultats en matière de développement et renforcera la responsabilisation. Nous affirmons ce qui suit :  Le volontariat est synonyme d'action et de service; il traite de citoyenneté active, de cohésion sociale, de partenariat et de relations. Par conséquent, l'incidence du volontariat sur divers aspects cruciaux de la vie des gens et sur le développement local, national et mondial peut entraîner des transformations.  Des volontaires de toutes les couches de la société choisissent de consacrer leur temps et leurs talents parce qu'ils sont soucieux du bien être des gens. Collectivement, ils ont contribué aux OMD, en construisant un capital humain et social et en établissant le fondement d'une croissance économique durable et inclusive.  Avec son approche interpersonnelle, le volontariat mise sur l'éthos de l'humanité partagée et les valeurs universelles. Il fait partie intégrante de la démocratie participative, de la justice sociale, de la croissante équitable et inclusive et de la protection de l'environnement. Dans les meilleures conditions, il est un pillier de la création de communautés fortes, saines et vibrantes qui, à son tour, favorise le bien être et la résilience.  Le volontariat est de nature universelle et s'applique à tous les pays, et devrait donc être au centre de la conceptualisation et de la mise en oeuvre du nouveau cadre de développement, selon ces mêmes principes, et en mettant l'accent sur la lutte contre la pauvreté, et le développement durable.  Le volontariat continuera de jouer un rôle clé en contribuant au développement durable après l'échéance des OMD, et les volontaires ne devraient pas rater une occasion de s'engager auprès des gouvernements, des décideurs et d'autres intervenants clés, de participer à la prise de décisions qui modèlent leur vie, tout comme des millions de gens l'ont fait en participant à la consultation sans précédent de l'ONU concernant le cadre de l'après-2015. Conscients de l'importance de saisir les occasions qui s'offrent à nous, nous nous engageons à prendre les mesures clés suivantes :  Poursuivre la mise en oeuvre et la mise à niveau des recommandations faites dans la Déclaration d'Ottawa faisant suite à la rencontre du Forum de 2012, tout en poursuivant nos efforts en vue d'atteindre les OMD;  Jouer un rôle proactif dans le renforcement et l'élargissement du réseau d'organisations engagées dans le volontariat, y compris les Organisations internationales de coopération volontaire (IVCO) et celles qui administrent leurs programmes principalement par l'entremise de volontaires. On appuiera ainsi les efforts du groupe de travail multiorganisations sur le volontariat, créé dernièrement, lors de l'événement spécial de septembre 2013;  Favoriser les échanges interpersonnels, soutenir les intervenants à tous les niveaux, du système de l'ONU aux partenariats régionaux, nationaux et communautaires et dans les secteurs, afin d'adopter une approche holistique et systémique du développement d'une politique globale de volontariat, et de réclamer un environnement dynamique;  Prier le système des Nations Unies, les États-membres, les organisations internationales, les banques de développement et les organismes de développement de considérer le volontariat comme un élément fondamental de leurs politiques, programmes et mécanismes de mise en oeuvre, afin que la contribution concrète du volontariat et sa valeur soient amplement reconnus dans le cadre de développement mondial de l'après-2015 et figurent dans le cadre narratif et les indicateurs connexes;  Établir des partenariats multilatéraux à l'échelle nationale pour grouper les positions sur le volontariat pour le développement afin de s'engager collectivement auprès des gouvernements nationaux lorsqu'ils élaborent leurs positions lors des négociations intergouvernementales. Appuyer et superviser les efforts visant à faire en sorte que tous participent aux discussions concernant le cadre de développement durable (par l'entremise de l'initiative My World ). Ne pas ménager nos efforts pour donner aux volontaires du Sud et aux représentants des démunis et des groupes marginalisés la chance de participer aux discussions concernant le cadre de développement durable et d'exercer une supervision;  Inciter des intervenants et des partenaires de tous les secteurs, y compris le secteur privé et les universités, à appuyer les associations dans leur travail de mobilisation et d'affectation de volontaires, pour améliorer leur engagement social et leur impact, et apporter de nouvelles preuves des contributions précises du volontariat au développement durable;  Promouvoir le volontariat tout au long d'une vie, comme catalyseur de développement humain et social, localement et à l'échelle mondiale;  Admettre que les jeunes sont engagés et ont prouvé qu'ils sont des agents de changement de nos jours, et que leur contribution est essentielle à la réussite du programme de l'après-2015. Le volontariat des jeunes offre la possibilité de recruter des volontaires jeunes, qui pourraient poursuivre leur engagement envers le volontariat durant toute leur vie. Nous croyons fermement que le pouvoir du volontariat est à la fois un moyen et une fin pour la création de sociétés saines et vibrantes, et l'atteinte des objectifs futurs de développement durable.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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