SITE PRIVE DE Christ MASOMO "Ya Papa Chef"  
 
  MONOGRAPHIE DE LA HAUTE INKISI 24/11/2024 00 12 29 (UTC)
   
 

INTRODUCTION

Nous n’avons pas la prétention de dire que le document que nous présentons sur ces lignes est complet, car il est résultat de notre mémoire et des informations reçues des personnes qui ont eu soit à travailler sur ou dans la contrée, ou qui l’ont connu ainsi que certaines informations à travers la revue de la littérature.

En plus comme il n’y a pas un autre document du genre, jusque-là, nous ne pourrons que vous demandez de vous joindre à nous pour plus d’informations, afin que nous puissions avoir un document plus complet.

Là-dessus, nous disposerons de l’indispensable pour la constitution d’une banque de données sur laquelle s’appuieront pour la planification rationnelle de notre travail ainsi celui des partenaire d’appui en faveur de notre communauté.

Vous trouverez en annexe, nos coordonnées.

 

La grande question qu’il y a à se poser est “ pourquoi une monographie de l’entité territoriale de la Haute-Inkisi dans le Kongo Central ?

L’idée de faire cette monographie est venue d’abord par le fait que les chercheurs, étudiants, partenaires, bailleurs de fonds et autres curieux qui sont passés par certains milieux pour informations, se sont souvent butés devant la difficulté de manque de données sur la création, ou encore mieux sur l’historique de cette contrée.

 

En plus, nous avons ce devoir de baliser le chemin pour faciliter la tâche aux générations futures, et pourquoi ne pas aussi laisser nos traces !

Cette monographie se veut; un outil de travail pour les chercheurs, étudiants, partenaires, bailleurs de fonds et autres, et une référence de la contrée de "Malawu" la région sud-est du territoire de Madimba, dite la "Haute-Inkisi" par le fait que la rivière de référence Inkisi soit entrée en R.D.Congo par cette contrée.

 

Toutefois, sur le terrain, le travail est en cours avec des volontaires de l’Association UNESCO "Coopération pour la Révolution de la Dynamique Communautaire, (C.R.D.C) et les étudiants-chercheurs de l’école associée de l’UNESCO "I.S.S.P" de Ngidinga, sans appui quelconque jusque-là.

Dans cette logique, nous nous sommes penchés sur l’estime des dynamiques communautaires, nous abstenant ainsi des inclinations purement politiques.

 

Quelques outils utiles sont disponibles selon les domaines d’intervention des acteurs concernés par la préoccupation dont  les ONG, associations, écoles, confessions religieuses, entreprises, services municipaux, personnes physiques et autres OCB.

 

Nous nous félicitons de l’apport des autorités locales et des associations DYPAKI, SAPKO, Kongo-Développement (KongoDév), CODEHI, …

 

Chapitre 1 : CADRE PHYSIQUE ET ADMINISTRATIF

1.1. Le cadre physique

Le cadre physique englobe sa situation géographique, son climat, son relief, ses sols, sa géologie, son réseau hydrographique et sa végétation.

1.1.1.      Situation géographique

L’entité territoriale de la Haute-Inkisi, regroupant trois secteurs politico-administratifs que sont les secteurs de Mfidi/Malele, de Wungu/Kimpemba et de Luidi/Kinkosi, constitue la partie sud-est du territoire de Madimba, district de la Lukaya, dans la province du Kongo-Central, en R.D.Congo.

Faisant référence sur l’histoire de la rivière Inkisi, la contrée sera par moment dénommée entité territoriale de "Malawu". En effet, avant l’arrivée des colonisateurs, cette rivière s’appelait "NzadiMalawu", ce qui signifie, la rivière des bénédictions. Dans sa malice, le colonisateur a effacé cette vision de bénédictions en imposant celle du mal, et changea le nom en "Nzadi-i-nkisi", ce qui se traduit en "rivière des fétiches", donc démoniaque.[1]

Du point de vue de sa situation géographique, la Haute-Inkisiest un lien entre la frontière de l’Angola (par Kindompolo) et la Ville d’Inkisi sur la route nationale n°16, ainsi que Ngidinga et la contrée de popokabaka, en passant par le territoire de Kimvula.

Il correspond à un point de jonction internationale, délimité :

-       au Nord par le Secteur le secteur de Fuma et le territoire de Kimvula,

-       au Sud par la rivière Inkisi (de son nom original "Nzadimalawu") la limite avec le territoire de mbanza-Ngungu,

-       à l’Est, l’Angola (contrée de Maquela do Zombo) et

-       à l’Ouest, le Secteur de Ngeba.

La Haute-Inkisiest longée par la rivière Inkisi(Malawu) de l’Est à l’Ouest qui tire en RDC sur une longueur d’environ 145 Km dont près de 120 Km jusqu’à Inkisi (le siège du district de la Lukaya) et 25 Km jusqu’au confluent avec le fleuve Congo à Zongo. C’est sur ce site de Zongo qu’est construit le barrage hydroélectrique de Zongo sur la rivière Inkisi.

Superficie ……………, population totale ………………habitants estimée en    20…..

 

1.1.2.      Le climat

Le climat de la Haute-Inkisi est tout à fait celui de la province du kongo central, caractérisé par une courte saison sèche (kisiwu)  de mai à septembre et une longue saison de pluies d'octobre à mai, entrecoupée d'une petite saison sèche (kiansu) en janvier ou février. L'originalité du climat de climat réside dans le régime des pluies et la durée de la saison sèche.

La sécheresse est un phénomène périodique et perturbateur dans laHaute-Inkisi. Elle est dûe :

  • A la faiblesse des totaux pluviométriques : les taux pluviométriques sont parmi les plus faibles du pays, soit inférieur à 1.500 mm et supérieur à 900 mm des pluies annuelles.
  • Aux irrégularités inter annuelles : on y assiste à une succession "années sèches et d'années pluvieuses".

Au fait, ce climat peut se résumer comme suit :Zone de transition assez humide avec des fortes pluies ; températures moins élevées et plus chaudes et moins arrosées dans la dépression.

D’où, cetteentitéreste défavorisée sur le plan climatique par l'insuffisance et l'irrégularité des précipitations ; ce qui constitue un handicap pour l'agriculture'. Aussi, l'eau y constitue-t-elle un problème fondamental.

 

1.1.3. Le relief

La Haute-Inkisia un relief très accidenté, dominé par des plaines. L’altitude reste inférieure à 750 m.

 

1.1.3.      Les sols

Les sols de la Haute-Inkisiappartiennent à la famille des sols intertropicaux qui peuvent aboutir à des sols pauvres ferralitiques, c'est-à-dire de valeur agricole médiocre faute teneur en humus car les matières organiques sont rapidement décomposées et lessivées.

La végétation est constituée par des savanes plus ou moins arbustives, dominantes, n'offrant qu'une faible protection contre la sécheresse et le ruissellement ; d'où des sols moins riches, mais pas pauvres qu’on le croirait.

Ontrouve tout de même d'excellents sols agricoles dans les plaines alluviales de l'Inkisi.

1.1.5.  Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique de la Haute-Inkisiest formé de quelques rivières aux dimensions plus modestes dont les plus importants sont :Inkisi, Mfidi, Mosi, Wungu,Nsansi, Muanda, …

1.1.6.  Végétation

Ici, la végétationest dominée par la savane herbeuse ou plus fréquemment arbustive, traversée par les galeries forestières, le long des cours d'eau.

En réalité, le climat de la Haute-Inkisi est approprié à des formations boisées. Les savanes ne sont que les conséquences des actions anthropiques :[2]

  • Déboisements inconsidérés ;
  • Jachères de plus en plus courtes (2 à 3 ans) ;
  • Feux de brousse ;
  • Défrichement dû à la demande accrue des produits vivriers pour les villes ;
  • Abattage des arbres en vue de fabriquer le charbon de bois (makala) ;
  • Les pratiques culturales inappropriées.

Ainsi, la décadence du capital forestier y constitue un embarras majeur qui exige la mobilisation des énergies, des volontés et des esprits.

1.2.        Le cadre administratif

Ci-après présentés les trois secteurs politico-administratifs de la Haute-Inkisi subdivisés en 18 groupements et environs 383 villages. [3]

EN COURS D'ELABORATION

[1] Conte oral de mon grand-père MPELENDA Zi Malosa.

[2]

[3]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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