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  Jardin Botanique de Kisantu 24/11/2024 00 12 25 (UTC)
   
 

Le Jardin Botanique de Kisantu

Le jardin botanique de Kisantu , créé en 1900 par le frere Gillet, et situee dans la commune de Madimba (Bas-Congo) est un bijou éclatant de verdure et de fraîcheur . Il compte près de 2.500 espèces végétales provenant de différentes régions tropicales du monde. Sa superficie est de 220 hectares. On y trouve des pépinières, une collection des semences, un arboretum de près de 200 espèces domestiques et un herbarium d'environ 5.000 spécimens.

Ces differentes plantes d’Afrique et d’ailleurs, s’y trouvent réunies pour le plaisir des yeux, du ventre et pour le bonheur de la science .On y rencontre poivrier, vanille, eucalptus, cannelle, giroflier, camphrier, cacaoyer, tulipier, araucaria, palmiers de toutes especes, ficus, nénuphars et tant d’autres.L’herbe à gazon, introduite au début au 20eme siècle, a conquis les pelouses, les talus des chemins et les terrains de football de tout le Congo.

Parmi toute la gamme d’arbres fruitiers plantés à Kisantu, le mangoustanier est le plus celebre.Originaire du Vietnam , cet arbre s’adapte bien au climat et au sol lourd et frais de la région si bien que le verger de mangoustaniers est aujourd’hui le plus étendu d’Afrique . Son fruit, le mangoustan, peu connu du public, a la peau rouge violacée, est surmontée d'un pédoncule vert. La pulpe forme un véritable contraste avec cet épiderme ferme et épais: divisée en six ou sept quartiers et cachant de gros noyaux lisses, elle est blanche, juteuse et souple. Extrêment sucre, a la saveur exceptionnelle (mélange de pêche et de frambroise), le mangoustan ainsi que le durion sont le plus cher des fruits exotiques Sa peau désséchée est employée en pharmacopée comme antidiarrhéique. Le mangoustan est un fruit assez fragile, c'est pourquoi il faut le conserver dans un endroit sec et frais. Aussi, le chimiste Charles Mbaki a contourne , en partie,ce probleme de conservation en mettant au point une liqueur a base de son jus connue sous le nom de la <Kisantoise>.

(photo 1. Mangoustans)

La plus impressionnante des essences du jardin demeure pourtant le Banian, espèce de figuier importé des Indes, dont les nombreuses et robustes racines adventives et aériennes tombent des hautes branches pour s’enfoncer dans le sol où elles engendrent de nouveaux troncs.

 

 

(Photo 2.Banian avec ses racines aeriennes)

C’est pourquoi, le jardin botanique de Kisantu est un lieu de promenade où les Kinois et leurs hôtes étrangers aiment se réfugier le week-end et les jours fériés. Ce petit Eden invite ses admirateurs à la promenade dans les allées ombragées ou le long de la riviè re Inkisi, qui est aussi le nom de la ville de 45000 habitants qui l’ environne. Dans la riviere Inkisi , en plus de poissons de diffrentes varietes, vivent aussi des crocodiles dont certains ont ete captures, apprivoises et exposes aux visiteurs.

Certains visiteurs préfèrent s’installer sur les bancs ou sur le gazon pour un pique-nique accompagné de mangoustans, ou de poilus (fruits à la peau couverte de poils, riche en acide ascorbique et dont la chair blanche rappelle le goût du letchi). Photo3.Ramboutan ( couramment appeles poilus ou mapoilu)

 

On y trouve aussi des bambous geants dont la taille est impressionnante.En son sein aussi, se trouve aussi la plus grande ecole d’horticulture de la RDC.

Apres une longue promenade dans le jardin, les visiteurs epuises terminent leurs courses, dans le restaurant construit au milieu de ce magnifique décor ,qui sert des mets tant locaux qu’occidentaux.

(Photo 4 .Une touriste dans les allees du jardin, 1998)

 

Actuellement, compte tenu de sa grande superficie et a cause de faible moyens financiers mis a sa disposition et de la faible frequence de touristes, le jardin botanique est au bord du gouffre.Ainsi, pour depaner tant soit peu ce paradis terreste , le grand Hotel (ex hotel intercontinental) y organise des excursions, certains week end, pour le plaisir de ses clients . En dehors du jardin botanique, dans la province du Bas-Congo, l'on rencontre aussi d’autres endroits touristiques: La mission catholique, l’une des plus importantes du Congo, date de 1893. La cathédrale,construite en 1926, avec son architecture d’inspiration romane est la plus grande du pays si ce n’est d’Afrique, et peut rassembler jusqu’à 4 000 personnes, le grand Seminaire de Mayidi, les grottes de Mbanza-Ngungu, les chutes de Nzongo, le Barrage d'Inga, le Pic Gambier, le Belvédère, les inscriptions de Diego Câo, la route des Caravanes à Matadi, Vivi 1ère Capitale de l'Etat.....

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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