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Kinshasa, le 22/06/2009.
Résumé de proposition de communication
L'AUTONOMISATION DE LA SOCIETE CIVILE DANS LES POLITIQUES URBAINES
UNE THEMATIQUE QUI PART DES REALITES DE LA STRUCTURE SOCIALE
Le monde urbain constitue symboliquement le centre moteur des enjeux politiques entre les institutions et la société civile. Définie par l’UNESCO, la société civile est l’ensemble d'organisations ou de groupes constitués de façon plus ou moins formelle et qui n'appartiennent ni à la sphère gouvernementale, ni à la sphère commerciale. Notre attention porte ici sur le rôle de cette société civile dans la dimension du développement communautaire en milieu urbain des pays en développement, cas de la Rép. Dém. Du Congo.
La cohabitation en PEV est théorique à point que les discours à tendance académique ne marient pas les actions. Les institutions parlent au nom d’un peuple organisé en société civile (volontaire), mais cette dernière ne peut que subir les décisions tirées des bureaux politico-administratifs. En d’autres termes, la communauté ne participe pas à la prise des décisions qui lui concernent. Les programmes des gouvernants ne se fondent pas sur les réels besoins des gouvernés, contrairement au discours politique embelli.
Il s’ensuit que les actions de l’Etat ne concernent plus que l’Etat et la population qui est concernée s’en prend à l’informel. L’Etat s’est désengagé de l’essentiel et cette situation emmène la société civile à faire le pont entre la population et l’Etat. D’où il s’impose l’établissement des règles d'interaction et les échanges de rapport entre ces deux structures pour que les politiques de contrôle et de consensus, sont plus facilement réalisables. La question demeure la remise en question des formes traditionnelles de médiation entre la société civile et les institutions publiques.
Par ailleurs, la société civile doit, en toute autonomie, atteindre la population qui attend participer aux actions des programmes par le renforcement de ses capacités et son émancipation.
Cette logique appelle de la conscience car il ya déjà des habitudes installées des rapports de domination entre l’Etat et la société civile, notamment les groupes sociaux les plus défavorisés.
En ce qui concerne la réalisation et sur le plan de la décision, l’autonomisation de la société civile s’avère indispensable du fait qu’elle répond aux critères culturels des populations et adhère aux programmes de l’Etat.
Cette approche faisant défaut dans les PEV, le développement tant sur le plan politique que communautaire va dégradant, avec des violations qui laissent à désirer.
Nous suggérons ainsi, que l'activité des sociétés ou associations soit essentielle par rapport au développement urbain du fait « la dynamique de la ville prend corps en passant par la configuration relationnelle des actions des acteurs ou bien par les formes d'élaboration des relations sociales, à travers la sociabilité comme laboratoire des stratégies urbaines ». Là dessus, les progrès associent les groupes sociaux, les associations et les institutions en tant que siège de formation de la décision et promoteurs des politiques urbaines.
Christophe Masomo uba Masomo
C/o ONGD MRNU/Kinshasa-R.D.Congo
www.ongmrnurdc.fr.gd
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