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  QUI FUT JEAN LOYA (ABBE...) ? 24/11/2024 04 04 00 (UTC)
   
 

Histoire de la RDC : les Héros et les héros !! Un nom pour ce jour : JEAN LOYA.

par Christophe Masomo, vendredi 18 février 2011, 13:05

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QUI FUT JEAN LOYA (ABBE...) ?

 

INTRO. (DE Réveil-FM)

 

Pour aller à la sorbonne, depuis le quartier mouffetard Paris VIème, j'aimais bien passer devant le panthéon et lire son fronton "Aux grands hommes, la nation reconnaissante".

Les grands hommes (femmes) existent-ils pour le Congo ? Pourquoi ne pas les honorer ? Ignorer Diégo Câo, explorateur portugais avec sa découverte de l'embouchure du fleuve congo en 1483, c'est oublier que la guerre de l'eau est devant nous. Le fleuve congo est un enjeux mondial important.

Ignorer les indomptables Kimpa Vita et Simon Kimbangu comme précurseurs de notre indépendance arraché aux belges, est une erreur monumentale.

Avez-vous vu un stèle érigé aux martyrs de l'indépendance du 4 janvier 1959 ? Moîse Tshombe, Mulopwe Kalonji, Pierre Mulele, auront-ils aussi un jour des stèles à leurs noms ?

Evariste Kimba, Anany, Bamba, et Mahamba ou les pendus du pont Gabu, auront-ils n'est-fut-ce qu'un air de repos, une avenue qui portera leurs noms ?

Depuis la fin de la défunte transition 1+4=0 et le début de la tâtonnante IIIème République, Nzanga Mobutu est Ministre d'Etat à l'Agriculture, Pêche et Elevage mais la dépouille de son père Mobutu Sese Seko kuku Ngbendu wa za Banga est toujours à l'étranger, au cimetière chrétien de Rabat au Maroc. Etonnant, non ?

Les victimes des affres de guerre de l'Est: Makobola, Kasika, Mwenga, Makobola, Kamituga, Burhiny, Munigi, Kibumba....(Sud-Kivu); Luofo, Lubero, kasiki, Kanyabayonga...(Nord-Kivu); Kisangani, Bunia (Province Orientale) auront-elles un jour de sépulture officielle où un stèle commémoratif à leurs noms ?

 

 Et qu'on l'accepte ou non, ce sont l'ABAKO et les Bakongo au sein de cette association culturelle, avec le slogan "l'Indépendance immédiate et inconditionnelle" qui brisèrent le tabou du mot "Indépendance", un mot qu'ils n'avaient jamais cessé de prononcer en kikongo, "KIMPWANZA", depuis la nuit des temps.

 

Pour le reste, il appartient aux Congolais d'honorer et d'éliminer qui ils veulent, mais qu'ils sachent qu'honorer et éliminer de façon sélective et de façon idéologique, l'on prend le risque de faire honorer les usurpateurs "Saint-Jean-Bouches d'or", au détriment de vrais fils Congolais qui ont mérité du pays.

 

Et qu'on l'accepte ou non, ce sont l'ABAKO et les Bakongo au sein de cette association culturelle, avec le slogan "l'Indépendance immédiate et inconditionnelle" qui brisèrent le tabou du mot "Indépendance", un mot qu'ils n'avaient jamais cessé de prononcer en kikongo, "KIMPWANZA", depuis la nuit des temps.

 

Pour le reste, il appartient aux Congolais d'honorer et d'éliminer qui ils veulent, mais qu'ils sachent qu'honorer et éliminer de façon sélective et de façon idéologique, l'on prend le risque de faire honorer les usurpateurs "Saint-Jean-Bouches d'or", au détriment de vrais fils Congolais qui ont mérité du pays.

 

JEAN LOYA, UN COMBATTANT, FORCE SILENCIEUSE IGNOREE

 

Honorable Delly Sesanga

INTERVIEW DANS LE MAGAZINE GRANDS LACS

Ce sont des personnages que le grand public ne connait pas. Mais qui ont joué un rôle important, voire héroïque dans l’histoire de notre pays. Je pense en premier à Paul Panda FARNANA, premier universitaire congolais qui a fait des études universitaires en Belgique et en France au début du 20ème siècle. Il a été le premier à revendiquer les droits sociaux et politique pour les congolais. En deuxième lieu je pense à l’Abbé Jean LOYA, qui fut le premier à prendre position dans les années quarante et cinquante pour une indépendance de la masse et non uniquement pour les évolués et les détenteurs des cartes de mérite civique.

 

 

Parlant de feu Abbé Jean Loya, l’Administrateur du Territoire de Madimba, Raphaël Masa-ma-Mateka a notamment dit : « Le 30 mai 1960 est une date historique car, elle ne se situe qu’à un mois de l’indépendance du 30 juin 1960, ce grand événement qui nous a affranchi et qui nous a rendus libres. Jean Loya est un martyr. Il est mort pour la cause de cette République. Il était un combattant de l’indépendance. L’oublier, comme malheureusement c’est le cas maintenant, 50 ans après, est un péché. Je suis du PPRD, si c’était un opposant qui le disait, cela aurait eu plus de son. Comme je suis de la famille présidentielle, je crois que çà aurait moins d’effet.

Mais, à partir d’aujourd’hui, je fais comprendre à l’opinion que Jean Loya étant un combattant, mérite des éloges.

 

<span>TENONS-NOUS BIEN </span>: POUR BIENTOT, UNE JOURNNEE CULTURELLE EN VUE SUR "ABBE JEAN LOYA"

                                    A NGIRI-NGIRI, AU SEIN DE L'ECOLE QUI PORTE CE NOM, SOUS L'ANIMATION DE L'ONGD

                                    "KÔNGO-DEVELOPPEMENT"? EN COLLABORATION AVEC L'ONG "MOUVEMENT RELAIS

                                    POUR LES NATIONS UNIES" ET LA FEDERATION DES CLUBS UNESCO/RDC.



La mystérieuse Croix de Mbata-Kulunsi

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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