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  Le nom Kongo 24/11/2024 03 03 27 (UTC)
   
 

RDC : Kongo Central, d’où vient le mot « Kongo » ?

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imageEnseignement - Histoire

 

Le nom du royaume disparu, Kongo dia Ntotila, voulait simplement dire étymologiquement le Kongo du roi. En d’autres termes, le Royaume Kongo. Pour le mot kongo, la version la plus répandue est qu’il provenait probablement de Nkongo qui signifie chasseur. A ce sujet, une légende raconte qu’un chasseur avait découvert un site qui l’avait tellement fasciné qu’il avait décidé de s’y installer. Il y construisit un village. Ce fut le village d’origine du futur royaume. Par métonymie, ce village fut appelé Kongo. Mais Nkongo veut également dire couteau de jet ou lance, objets qui comptent parmi les armes du chasseur. Mais Raphaël Batshikama, ba Mampuya ma Nduala, qui a beaucoup écrit sur le sujet, donne une autre explication à l’origine de ce mot. Les ancêtres des Bakongo sont venus, écrit-il, du Sud-Est africain. Ils sont arrivés dans cette région qu’arrosent plusieurs cours d’eau et ont décidé de s’y installer. Pour plus d’une raison, ils dénommèrent ces cours d’eau Kunene, Ovambu, Kubangu, Luvangu, Kwandu. Ils y jetèrent la base d’une œuvre gigantesque qu’ils allaient entreprendre : la création du royaume du Kongo. Contrairement à ce qu’on en a toujours dit, soutient Batshikama, le nom Kongo qu’ils entendent attribuer à leur œuvre n’appartient à aucun individu.

L’attente a été longue. Très longue. Car, d’après la Constitution, c’est depuis 36 mois après sa promulgation que la République démocratique du Congo devait modifier son architecture territoriale interne. Le Chef de l’Etat a promulgué, le 25 mars, la Loi organique n°15/006, portant fixation des limites des provinces et celles de la Ville de Kinshasa.

Le découpage territorial ne satisfait pourtant pas tout le monde. Ainsi, plusieurs leaders Katangais y sont farouchement opposés, contrairement, certainement, à ceux des parlementaires de cette province qui avaient pris part aux travaux d’élaboration de la Constitution promulguée le 18 février 2006.

Le Bas-Congo, seule province du pays où règne une totale homogénéité culturelle et linguistique, a également été la seule à ne pas s’être soumise au découpage territorial. Le seul élément qui montre que cette entité politico-administrative est bien passée par là est le changement de son nom. En guise de changement, cette région n’a plutôt fait que reprendre son ancienne appellation qui lui a toujours tenu à cœur.

Loin d’eux l’idée de replonger dans un passé qui leur est pourtant glorieux, les habitants de cette province, qui sont d’ailleurs appelés  » Bakongo « , ont toujours tenu à ce nom pour plusieurs raisons, toutes aussi fondamentales les unes que les autres.

C’est comme cela qu’ils avaient très mal ressenti l’inutile changement du nom du pays par le Président Mobutu. De Congo qu’il était, C ayant remplacé K suite à l’imposition du français sur les langues que Dieu a voulu que nous parlions, le pays s’est désormais appelé Zaïre. Mais même là aussi, il y a toujours une référence, quoique lointaine, à kongo.

En effet, tout était parti d’une méprise liée à la difficulté de compréhension des langues portugaise et kikongo. Les Portugais qui sont arrivés à l’embouchure du fleuve kongo en 1482 étaient de passage, en quête d’aventures. Ils avaient été fortement impressionnés par la beauté ineffable de cet endroit, mais surtout par la puissance de ces eaux.

Ayant accosté et ayant trouvé des gens à la côte, ils leur ont demandé le nom de ce cours d’eau qu’ils ne connaissaient pas. Leurs interlocuteurs, qui crurent qu’ils leur demandaient ce que c’était, ne donnèrent donc pas son nom, mais répondirent tout bonnement que c’était un nzadi (fleuve).

Exactement comme dans le fameux conte des trois sourds, les Portugais notèrent que le nom de ce fleuve était nzadi. Mais le son  » nz  » n’existant pas dans leur langue, les Portugais émirent un son ressemblant à zaïre. D’où la récupération faite par le futur maréchal du Zaïre dans sa quête du recours à l’authenticité.

C’est comme cela que les Portugais découvrirent le Royaume Kongo, dont l’impeccable organisation les impressionna énormément au point que Leo Fobrenius, ne put s’empêcher de s’extasier en déclarant :  » ces Ethiopiens sont civilisés jusqu’à la moelle des os «.

En effet, le Royaume Kongo était remarquablement organisé, doté d’une architecture étatique impressionnante. C’est ce qu’insinuait le Président Kasa-Vubu lorsque, réclamant, d’abord, l’indépendance du Kongo Central, il affirmait que  » les Bakongo bénéficiaient d’une avance de trois siècles sur les autres groupes ethniques d’Afrique centrale «.

Or, l’actuelle Province du Kongo Central est le centre, le cœur, du Royaume Kongo aujourd’hui disparu. S’ils sont aujourd’hui bien d’accord, après la contrainte, de vivre dans les trois ou quatre pays dans lesquels la cynique Conférence de Berlin les a placés, les Bakongo, toutes générations confondues, n’ont pourtant jamais digéré, trois siècles et demi plus tard, la disparition de ce royaume. De manière continue, par l’oralité, ce peuple s’est transmis la valeureuse histoire du royaume.

Plusieurs nations forment la Nation congolaise, dans l’espace appelé aujourd’hui République démocratique du Congo. C’est cela qui forme l’union dans la diversité de la grande nation congolaise. Les Bakongo ne se retrouvent donc pas dans leur nation à eux lorsqu’on impose à leur espace vital des appellations comme  » Bas-Zaïre  » ou  » Bas-Congo « . Ils tiennent à leur Kongo Central.

Mais d’où vient le mot Kongo ?

Le nom du royaume disparu, Kongo dia Ntotila, voulait simplement dire étymologiquement le Kongo du roi. En d’autres termes, le Royaume Kongo. Pour le mot kongo, la version la plus répandue est qu’il provenait probablement de Nkongo qui signifie chasseur.

A ce sujet, une légende raconte qu’un chasseur avait découvert un site qui l’avait tellement fasciné qu’il avait décidé de s’y installer. Il y construisit un village. Ce fut le village d’origine du futur royaume. Par métonymie, ce village fut appelé Kongo. Mais Nkongo veut également dire couteau de jet ou lance, objets qui comptent parmi les armes du chasseur.

Mais Raphaël Batshikama, ba Mampuya ma Nduala, qui a beaucoup écrit sur le sujet, donne une autre explication à l’origine de ce mot. Les ancêtres des Bakongo sont venus, écrit-il, du Sud-Est africain. Ils sont arrivés dans cette région qu’arrosent plusieurs cours d’eau et ont décidé de s’y installer. Pour plus d’une raison, ils dénommèrent ces cours d’eau Kunene, Ovambu, Kubangu, Luvangu, Kwandu.

Ils y jetèrent la base d’une œuvre gigantesque qu’ils allaient entreprendre : la création du royaume du Kongo

Contrairement à ce qu’on en a toujours dit, soutient Batshikama, le nom Kongo qu’ils entendent attribuer à leur œuvre n’appartient à aucun individu. Il est adopté afin qu’il puisse évoquer à jamais :

1) Les souffrances qu’ils vont endurer pour la réalisation de cet immense projet. Car Kongo vient de Konga qui signifie chercher, rechercher, se mettre en quête de, explorer ;

2) Le pouvoir qui y appartiendra entièrement au peuple. Konga veut aussi dire troupes, foules assemblées.

3) L’attachement du peuple aux principes de la Paix. Konga, c’est aussi tranquilliser, dorloter, endormir.

4) L’appartenance des habitants du Royaume à la civilisation des peuples planteurs. Konga veut également dire cueillir, récolter, moissonner.

5) La forme presque sphérique qu’ils entendent donner à leur entreprise. Ce qui vient du verbe Kongeka (ou kongika), qui signifie courber.

Voilà ce qui explique la joie qui est celle des populations du Kongo Central d’avoir retrouvé ce nom qui leur est cher à plus d’un titre.

[Jean-Claude Ntuala]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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