INTERVENTION SUR LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT, A L’OCCASION DU LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE DEVELOPPEMENT DURABLE RIO +20 PAR LE ROFED
Mesdames et messieurs représentants du gouvernement, des agences des nations unies et organismes internationaux ;chers participants,
Les objectifs du millénaire pour ledéveloppement(OMD) ont étéadoptés par les 189 Etats membres de l’ONU en septembre 2000. Ils visent à améliorer d’ici l’an 2015 le bien-être de l’homme en réduisant la pauvreté, la faim dans le monde et la mortalité infantile et maternelle, en garantissant l’accèsà l’enseignementpour tous « éducationpour tous), en contrôlant et gérant les épidémies et les maladies, en abolissantles discriminations entre sexes, en assurant un développementdurable et en établissant des partenariats à l’échelle mondiale.
Les OMD sont au nombre de 8, subdivisés en plusieurs cibles :
Objectif 1-Réduire l’extrême pauvreté et de la faim
Objectitif2-Assurer l’éducation primaire pour tous
Objectif3-Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
Objectif4- Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans
Objectif5- Améliorer la santé maternelle
Objectif6- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies
Objectif7- Assurer un en environnement durable
Objectif8 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Ce qui est visible, c’est que lesOMD sont « un thermomètre qui mesure plus la température du médecin que celle du malade » parce qu’ils sont évalués à la vision des concepteurs
A ce jour, force est de constater que les mêmesreprésentants du monde se sontà nouveau réunis 20ans après, soit en 1990, pour se rendre compte qu’aucun objectif n’a été atteint jusque là. Au faites, seul la Chine a jusqu’iciprésenté une probable évolution sur quelques objectifs.
Dix ans plus tard, il a été constaté, selon Nathias Mondo et Guy, que « lesOMD ne conviennent pas pour l’Afrique parce qu’inadaptés ». Ce, malgré les rapports embellis du PNUD.
Par ailleurs, Sarr Madame renchérit, se demandant s’il s’agit des OMD de qui ? ceci, rien qu’à vivre la situation du fonctionnaire, de la femme, de l’enfant par rapport au gangstérisme de nos dirigeants.
Quant à la République Démocratique du Congo, notre pays, pays futuriste de par son hymne national lançant sans fin je cite « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant », les programment renvoient tous à un futur sans perspective : nous éduquerons nos enfants, nous produirons, nous penserons, nous économiserons, j’en passe, comme pour dire que nous ne sommes prêts à ne rien faire maintenant.
Le rapport national sur les progrès des OMD en RDC (Ministère du Plan) conclue que la R.D.Congo ne pourra atteindre ces huit OMD d’ici 2015. Mais, il ne donne pas de pistes de solutions. Selon ce rapport, les faux fuyants seraient la guerre ainsi que les crises mondiales.
« Les OMD ne seront pasatteints an 2015. L’objectif affiché par le gouvernement en cette matière est désormais de « hisser la RDC au niveau de développement humain des pays intermédiaires et de converger vers les objectifs du millénaire ». Malgré des objectifs revus à la baisse, l’ampleur d u travail reste immense. Les efforts de réduction de la pauvreté ne seront possibles, qu’une fois un travail de consolidation des fondations internes accompli. La paix, le renforcement du processus démocratique et la redéfinition de tous les acteurs de la RDC, société civile comprise, sont des préalables indispensables. Sans constituer un remède miracle au problème de la pauvreté, cela permettrait sans aucun doute d’accélérer les progrès de développement. (Paul Nsapu)
Le constat concret du pays est que :
-L’évolution de la réalisation des OMD tellement lente que l’on ne peut rien attendre d’ici 2015 ;
-Le problème de mauvaise gouvernance sévit au pays ;
-La volonté d’autofinancement est limitée ;
-Les conflits armés et les chocs exogènes mondiaux font l’objet de complicité obscurs contre le pays ;
-Les efforts ne suffisent pas pour combattre la pauvreté ;
-Les effets de création d’emploi sont limités ;
-Les effets de réparation de richesses sont limités.
Face au constat à divers échelon (mondial, continental et congolais), nul ne peut se permettre le luxe d’attendre passivement une mort qui s’annonce à l’horizon, alors les possibilités de s’échapper sont gratuites. Les OMD ont échoué sans plus d’espoir après ¼ de siècle. Faudra-t-il prolonger les tentatives d’échec après 2015 ou penser à sécuriser le monde avec d’autres buts et stratégies adaptés. Tel est la raison d’être des débats sur le « Développement durable », qui est prouvé être la réponse aux lacunes des OMD
Qu’à cela ne tienne, les dirigeants du monde suggèrent :
-De tenir les promesses : « Tous pour les OMD » (bizarre)
-De renforcer le partenariat pour le développement
-De faire le point sur les OMD chaque année
-De réaliser une manifestation spéciale du bilan de l’action des OMD en 2013 et enfin ;
-D’élaborer un cadre post 2015 pour le développement.
Voilà, tel que survolé en quelques lignes l’essentiel de ce qui sera développé et débattu lors des prochains ateliers provinciaux qu’organisera le ROFED sur le développement durable.
Messieurs et Mesdames représentants du Gouvernement, des Agences des Nations Unies et Organismes Internationaux ; Chers participants, Au nom du ROFED et en mon nom personnel, nous vous remercions.
Christophe MASOMO Uba Masomo
Expert-Animateur des Associations Consultant de ROFED-RDC
Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.
(A SUIVRE)
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JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ
Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".
Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.
Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.
Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.
Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.
De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?
A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...
Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�