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  Formation pro en bureautique 24/11/2024 02 02 41 (UTC)
   
 

Proposition"de l’exploitation  du programme de formation en Bureautique : Une  Orientation professionnelle"

Par Christ Masomo Uba Masomo

 

"Si un consensus s'est dégagé au fil des ans sur la nécessité de donner une culture informatique aux élèves, des divergences sérieuses subsistent quant aux modalités pour y parvenir. Pas de problème pour considérer que l'ordinateur est un outil pédagogique aux vertus et potentialités reconnues, auquel il faut recourir avec pertinence, et un outil de travail personnel et collectif de la communauté scolaire. Ou pour intégrer les évolutions engendrées dans les disciplines par l'informatique qui modifie pour une part leur « essence », à savoir leurs objets et leurs méthodes. En revanche, à aucun moment les élèves ne rencontrent dans leur formation générale une approche conceptuelle et disciplinaire de l'informatique, sous la forme d'un enseignement en tant que tel. Les conséquences en sont pour le moins fort dommageables." Thierry Viéville

 

0 INTRODUCTION

 

01 PROBLEMATIQUE

 

Les Instituts Supérieurs Pédagogiques ont été créés par l'Ordonnance loi n° 81/161 du 07 octobre 1981. Il leur a été assigné la mission de former des enseignants qualifiés, consciencieux et dotés d'une probité morale éprouvée. [1]

 

Cependant l'enseignement technique a très longtemps souffert d'un manque d'enseignants qualifiés. En effet, ce secteur vient à peine d'être inscrit au programme des enseignements au sein des Instituts Supérieurs Pédagogiques. Cette situation ne pouvait qu'entraîner des conséquences pédagogiques néfastes sur l'enseignement des branches techniques.

 

Le programme officiel a connu une exploitation diversifiée. Il en résulte que certaines écoles sont soit plus avancées, soit en retard par rapport aux autres, au regard du programme national tel qu'édité par le ministère de tutelle.

 

L'enseignement des branches techniques, avons-nous donc constaté, évolue différemment d'un réseau à un autre, d'une école à une autre au sein du même réseau, et d'un enseignant à un autre dans la même école. Les enseignants se contentent généralement de suivre un cheminement proposé dans le manuel autorisé, ce qui ne correspond pas nécessairement à la succession des branches tel que prévue dans le programme. Par ailleurs, la notion de prévision des matières pose des sérieux problèmes. Très souvent, il y a absence de logique dans l'élaboration de la répartition des matières. On se contente de suivre un modèle quelconque (empirisme) selon le réseau, l'école ou l'enseignant.

 

Ceci reflète un manque de respect des normes  prescrites par les experts du Ministère, non pas forcément par incompétence des agents, mais surtout par manque de formation pédagogique qui puisse permettre aux enseignants de planifier et d'exploiter convenablement les matières à dispenser.

 

Réellement, si tel est le cas pour l’instruction formelle, le constat serait grave quant aux secteurs informel et non-formel qui ne sont pas du tout gérés par des Instances de contrôle d’enseignement.

 

Cette situation nous conduit à certaines préoccupations, notamment :

·      Comment uniformiser l'exploitation des programmes de cours ?

·      Comment rendre la présentation des documents pédagogiques suffisamment détaillée afin d'en faciliter l'usage pour une bonne préparation ?

·      Puisqu’il faudrait rendre la finalité de la formation efficace avec l’outil de travail Ordinateur, comment l’apprendre avec efficacité ?

 

Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de ce travail.

 

02 Hypothèse du travail

 

N'ayant pas, dans la plupart des cas, suivi une formation pédagogique appropriée, les enseignants des branches techniques éprouvent des difficultés à exploiter le programme.

 

03 CHOIX ET INTERET DU SUJET

 

Le choix de ce sujet a été motivé par la finalité de l'enseignement professionnel en général et de celle de la Bureautique en Informatique, en particulier. En notre qualité de formateur professionnel, il nous a paru impérieux de donner un apport en ce qui concerne l’exploitation d’un programme de cours.

 

Dans ce travail nous voulons en arriver à :

- Une exploitation judicieuse du programme professionnel de la Bureautique et des éléments y afférents entre autres : Le programme officieux, le calendrier périodique, la grille horaire, les Manuels en usage, le journal de cours, la fiche des préparations et la prévision des matières.

 

04 DELIMITATION DU SUJET

 

Pour arriver à bien cerner le concours de la question à étudier, tout travail scientifique demande d'être délimité dans le temps comme dans l'espace.

 

Pour cela nous avons limité notre étude au programme officieux de la formation professionnelle en Bureautique. En ce qui concerne la délimitation spatio-temporelle, nous avons considéré la Commune de Kasa-vubu au cours de l'an 2000 (période  allant de Janvier à Mars).

 

05 METHODOLOGIE DU TRAVAIL

 

Afin de mieux exploiter ce sujet, nous nous sommes servi des méthodes historique et analytique, appuyées par les techniques documentaire et d'entretien.

 

5.1 LES METHODES

 

5.1. 1 La méthode historique

 

Cette méthode nous a permis de suivre l'évolution du déroulement de la formation de Bureautique en particulier.

 

5.1.2 La méthode analytique

 

Elle nous a amené à l'analyse détaillée des données récoltées dans des Centres de formation (échantillons des documents didactiques) et à une synthèse des faits donnant lieu à notre proposition modèle.

 

5.2. LES TECHNIQUES

5.2.1. La technique documentaire

La technique documentaire, quant à elle, nous a aidée à consulter les différents documents qui nous ont fourni des faits concrets de la réalité du terrain.

 

5.2.2 La technique d'entretien

 

La technique d'entretien s'est effectuée de manière directe, sans questionnaire auprès des titulaires de cours de Bureautique dans le but d'obtenir certains renseignements.

 

06 DIFFICULTES RENCONTREES

 

Dans l'élaboration de ce travail, nous nous sommes butée à trois difficultés majeures :

Ø      L’absence d’un programme officiel de formation en la matière ;

Ø      La méfiance des formateurs de certains Centres à pouvoir nous fournir leurs documents essentiels servant à l’exploitation du programme, au point que nous avons été obligé de recourir à leurs Chefs de Centre ;

Ø      L'absence d'une documentation scientifique suffisante, spécifique et adéquate pouvant nous servir à élaborer les documents didactiques.

 

07 SUBDIVISION DU TRAVAIL

 

                   Hormis l'introduction, notre travail se subdivise en quatre chapitres :

 

                   Le premier chapitre traite des notions générales sur le programme et; passe en revue les divers éléments essentiels intervenant dans l’exploitation du programme de cours.

 

                   Au second chapitre, nous présentons les cours de formation en Bureautique dans les Centres Professionnels.

 

Le troisième chapitre présente les éléments collectionnés en vue de l'analyse critique à laquelle nous allons nous livrer.

 

Enfin, le quatrième chapitre définit les critères d'harmonisation et propose une tenue modèle des éléments essentiels d’exploitation d’un programme officieux de la formation professionnelle de la Bureautique.

 

         Naturellement, nous clôturons notre travail par une conclusion générale, synthèse de toutes nos analyses.



(1) Ordonnance loi n° 81 /161 du 7 octobre 1981 portant création des instituts supérieurs pédagogiques  pg 1

(13 décembre 2008)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christ MASOMO Uba Masomo "Ya Papa".

Christophe MASOMO Uba Masomo, de son nom traditionnel, MASOMO Mbidi Ngani Kisungu Magonso Ndonzoao Christophe Richard, communément appelé Ya Papa. Né un certain 07 Juillet 1962 à Tumba-Mani, au Kôngo Central (Ex. Bas-Zaïre), son père Michel MASOMO (décédé le 22 février 2010 à Kisantu) était enseignant (Directeur d’école primaire catholique), est originaire de Mfidi/Malele. Sa mère, Louise MUNKOKA Kizunda, ménagère de formation, est originaire de Kingoma, à Wungu/Kimpemba, appartenant à la lignée Kinziedi Kintuala. Elle donne six enfants, trois filles trois garçons, et surnomma par circonstance le 2è, Christ Masomo, Makisosila.
Christophe MASOMO passera ses études primaires dans des écoles catholiques de Kintusi (1971), Mpese (1972) puis Saint Joseph (Mfuki garçons, 1974). Il sera interné pour le cycle d’orientation (CAJACO) au Collège Notre Dame de Mbansa-Mboma jusque 1976. Après 2 ans de repos médical, il termine les humanités en 1982 à l’Institut catholique Ngwisana de Lemfu (Christ-Roi). Dès 1982, Christ Masomo vagabonde entre les études, notre beau métier ainsi que l’aventure touristique.
A Kinshasa, il avale son beau calvaire. Abandons cumulés des études techniques, commerciales, puis techniques professionnelles. Il en arrive après tout à la Gestion Administrative, puis viendra le graduat en Sciences de Développement et celui en Informatique avant de terminer les Sciences Infirmières.
Vite, il combine les secteurs privé et public : Enseignant au secondaire, Enseignant de relève puis Directeur Adjoint au primaire, Secrétaire Administratif d’Institut Supérieur, Secrétaire Administratif puis Secrétaire Général Adjoint d’ONG, Assistant Médical de Centre de Santé, Consultant d’Organisme local. Appelé au Congo (Pointe Noire) en 1994 pour une mission mixte d’ONG de santé, il sera bloqué à Brazzaville suite aux effets de la guerre 11 mois durant. En 1995, il regagne Kinshasa/Zaïre où il achève ses cycles de licence respectivement en Sciences de Développement et en Informatique de Gestion. Il s’engage désormais dans la profession libérale et humanitaire. - De Brazza à KIN, il dispense la formation de "l’Ecriture Négro-Africaine" qu’il apprit de l’inventeur WABELADIO Pay.

(A SUIVRE)
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  JE TE PARLE A TOI JEUNESSE
LETTRE À LA JEUNESSE
de Amadou Hampâté Bâ

Extrait de : "Lettres ouvertes à la jeunesse - Concours Dialogue des générations" organisé par l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) pour l'année "1985, Année internationale de la Jeunesse".

Mes chers cadets,
Celui qui vous parle est l'un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l'imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde. Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s'est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd'hui encore sa soif d'apprendre est aussi vive qu’aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et bien se connaître, afin de pouvoir ensuite se reconnaître en son prochain et l'aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyages à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexes ni préjugés, il sollicita l'enseignement de tous les maîtres et de tous les sages qu'il lui fut donné de rencontrer. Il se mit docilement à leur écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leurs leçons, afin de bien comprendre les différents aspects de leurs cultures et, par là même, les raisons de leur comportement. Bref, il s'efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c'est la MUTUELLE COMPRÉHENSI0N.

Certes, qu'il s'agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c'est cela qu'il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l'autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentarité et source d'enrichissement mutuel.

De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N'ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s'enrichirait-on soi même ?

A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l'accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu'ils ont de commun, dans le respect de l'identité de chacun. La rencontre et l'écoute de l'autre est toujours plus enrichissante, même pour l'épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d'Afrique disait : il y a "ma" vérité et "ta" vérité, qui ne se rencontreront jamais. "LA" Vérité se trouve au milieu. Pour s'en approcher, chacun doit se dégager un peu de "sa" vérité pour faire un pas vers l'autre...

Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l'humanité et passionnante par les possibilités qu'elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. La génération du vingt et unième siècle connaîtra une fantastique rencontre de races et d'idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers.
Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d'ivoire. Tous les États, qu'ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d'une guerre internationale. Qu'ils le veuillent ou non�
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